Dans la francophonie on constate que les flamands ne saluent pas de la même façon qu'eux et on en dérivent qu'ils sont impolis, froides, rigides, pas acceuillants et forte probabilité racistes, etc.
En effet, un flamand fait une différence entre une salutation hors des heures de travail ou entre personnes connus et une salutation lors des heures de travail ou entre personnes qui ne se connaissent pas. Hors des heures de travail et entre personnes connus il salue pas "Goeiedag, alles goed?". Lors des heures de travail ou en s'entretenant avec qq. qui travaille la salutation devient "Goeiedag, kan ik ..." et puis on aborde directement le sujèt pour lequel on est venu.
Un francophone a une salutation plus longue qu'un flamand. Francophone: "Bonjour, comment allez vous." Le francophone en question attend la réponse qui est dans la majorité des cas standard: "ça va, merci et vous?" et à son tour répond gentiment de la meme façon: "Bien (dans le sense que la personne est contente que chez l'autre tout va bien), ça va (dans le sense que chez eux également tout va bien), merci." et puis seulement il est approprié d'aboutir à l'affaire pour laquelle on est venu, p.e. vite venir chercher un pain.
Un flamand par contre salue de la manière suivante: "Salut, puis j'avoir un pain, sVp." ou encore plus court "Un pain, sVp." pendant qu'il fait un petit geste avec la tête qui signifie une salutations en regardant la personne.
La logique derrière celui du flamand, c'est qu'il n'est pas coutume d'interrompre quelqu'un qui travaille, une affaire - comme un boulanger fort occupé - à gérer. Chez le flamand il y a beaucoup de respect pour un entrepreneur, qq. qui travaille et on se rend plutot petit-modeste. Le flamand n'ose pas - ne prend pas comme acquis que l'entrepreneur ou celui qui travaille - càd l'employée qui s'occupe de sa commande - qu'il serait dans une position, qu'il serait assez valable, de demander tout ces considérations, ce temps. Le flamand a plutot peur d'intérrompre un rythme de travail.
Voici donc la salutation que j'ai developpé quand un francophone me salue de sa façon habituelle: "Bonjour, comment ça va?". Moi: "Monsieur/Madame, à chaque fois que nous nous rencontrons, vous me saluez avec tant d'empathie et d'un intérét profonde et sincère à mon égard non seulement dans ma situation personelle mais également familiale, que j'en suis ébloui. Votre salutation "Comment ca va?" me plonge à chaque fois dans une reflection profonde: vous me soulevé de mes occupations et reflexions habituelle et je me rends tout à coup compte banale lors de mes heures de travail que je me dis, je ne peux pas mentir à une telle personne. Est-ce que je ne mentirais pas simplement en disant: "Ah bonjour, merci, oui, ça va et vous?" ? Cette personne face à moi, c'est clairement un humaniste qui a ces priorités toujours à la hauteur digne lors d'une rencontre avec un autre humain. Il faut donc que je rencontre tant d'intérêt avec une réponse aussi pondéré. Plongé dans mes reflexions, je me dis, mais avec l'état de la planète - la déstabilisation climatique planétaire, tout ces autre grands défis qui tuent depuis des décennies des millions de personnes par ans: manque d'eau potable, manque d'accès à des médicaments contre des maladies banales mais meurtrières tuant des enfants aussi bien que des adultes qui laissent alors souvent des orphelins, la biodiversité qui se perde, la pollution, etc. A la maison il y a également une situation pire que je ne me l'avais imaginé quand j'étais jeune. Donc en faite, non ça ne va pas, je ne me sens pas bien, au maximum je peux répondre par "Bonjour à vous aussi, merci, je gère les situations".
Subscribe to:
Post Comments (Atom)
No comments:
Post a Comment